PEARL JONES WILSON SPARKS

Nom ♈ Wilson-Sparks Prénom(s) ♈ Pearl Jones Age ♈ ici Date de naissance ♈ ici Lieu de naissance ♈ ici Origine ♈ ici Métier/Etude ♈ ici Situation financière ♈ ici Orientation sexuelle ♈ ici Situation sentimentale v ici Groupe v ici qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut ♈ qualité ♈ défaut manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage ♈ manie de ton personnage

père castor, raconte-moi une histoire

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DATE ❧ Un couple. Un aéroport. Mademoiselle Sparks regarde son bien aimé, Monsieur Wilson. De CE regard qui veut tout dire. Il est empli d'amour, d'espoir, de gratitude et d'impatience. Monsieur Wilson sait qu'il n'oubliera jamais ce regard. Oh non jamais. Il est si beau, elle est si belle. Il l'aime tellement. Puis lui aussi il ressent les mêmes choses que sa chère et tendre. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui le monde va offrir à la femme qu'il aime ce qu'il n'a jamais pu lui offrir. Un bébé. Bien entendu il ne sera pas le leur à proprement parlé, seulement il sait déjà que lui comme elle, l'aimeront comme il est. Que ce soit une fille ou un garçon. Un enfant blanc, noir ou bien même jaune. Il est certain que l'enfant pourrait même être bleu ou horriblement moche qu'il l'aimerait tout de même. Ils ont tellement attendus, tellement espérés qu'un jour enfin ils pourraient être parents eux aussi. Que tout leur suffirait. Tout même le pire car il serait tout de même le meilleur pour eux. Le regard se prolonge donc. Il y a du bruit autour des amoureux, cependant ils ont l'impression de ne plus rien entendre. Comme si plus rien ne comptait si ce n'est cet échange de regards. Oui Sparks et Wilson sont des âmes amoureuses qui s'aiment de ce genre d'amour que tous espèrent vivre un jour. Puis soudain, leur silence prend fin et la jeune femme souffle la gorge serrée comme jamais par l'émotion du moment. « On va avoir un bébé chéri ! Chéri on va avoir un bébé ! NOTRE bébé ! » Elle lui saute alors dessus tandis que quelques larmes coulent le long de ses joues rosies par la joie qu'elle peut ressentir en cet instant. Oui enfin elle réalise que tout cela est réel, qu'elle va avoir ce dont elle a toujours rêvé hormis cet amour qu'elle vit depuis maintenant sept ans avec son futur époux. Oui elle va être mère.

DATE ❧ « Je m'appelle Pearl Jones Wilson-Sparks. Mais on m'appelle Jones ou Jo. » « Est-ce tout ce que vous avez à dire à votre propos mademoiselle Wilson-Sparks ? » Un long silence se fait alors entendre dans la pièce, jusqu'à ce je finisse par me dire que de toute manière je n'avais rien à perdre. « Eh bien non. Je pourrais vous dire aussi que j'ai vécut une enfance très heureuse mais que maintenant je suis orpheline. Mais ça vous le savez Monsieur Fitzpatrick ? Pourquoi vouloir l'entendre de ma bouche ? Vous êtes un psychopate qui aime voir les gens souffrir ? Si oui dites-le je peux me mettre à fondre en larmes et comme ça vous prendrez votre pied pour une fois, vous qui semblez si frustré de cette vie rangée et sans gout qu'est la vôtre ! » Au mot "orpheline" mon estomac s'était retourné bien entendu. Mais j'ai essayé de cacher la grimace qui se dessine habituellement sur mon visage lorsque j'emploie ce terme. En vain ? Peut-être bien. En tout cas ça avait pour effet de dire des choses pas forcément justes. Mais c'était ma façon de vivre mon deuil. La seule manière qui arrivait un tant soit peu à affaiblir mes peines. « Jones ne soyez pas autant sur la défensive. Je ne vous veux pas du mal. Je suis là pour vous aider. » Je l'avais alors regardé de cet air moqueur qui m'était propre. Quel foutage de gueule ma parole ! « Vous êtes là pour m'aider ? Vous rigolez ? Vous êtes magiciens ? Vous ressuscitez les morts ? Non je ne pense pas ! Alors vous ne pouvez rien pour moi ! » Le docteur me regardait totalement choqué. Oui je faisais souvent cet effet depuis maintenant deux mois. J'avais assez de mal à dire des choses gentilles, par contre, en ce qui concernait les choses gratuitement méchantes, j'étais toujours au rendez-vous. « Puis si je ne m'abuse vous êtes surtout là parce que ma tante vous paie deux cents euros de l'heure non ? » Et toc ! « Je vais être franche, pour vous et moi c'est une perte de temps et pour elle une perte d'argent. Alors si vous preniez vos clics et vos clacs et que vous fichiez le camp de ce salon qui me donne envie de rendre le déjeuner à cinquante euros que j'ai avalé à midi, tant il est si peu chaleureux et de mauvais gout ? » Encore plus choqué, il était parti se plaindre à ma tante de mon attitude, ne cherchant même pas à comprendre pourquoi je réagissais ainsi. Vive le psychologue ! En même temps comment pouvait-il comprendre ? Il n'avait pas vu sa mère et son père se prendre chacun plusieurs balles pour un collier en perle, une chevalière en or et deux montres.

« PEAAAAARL ! » Je me dirigeais alors jusqu'à ma très chère tante et lorsqu'enfin je fus arrivée d'un air grognon je lui avais lancé. « C'est Jones ! Et ne me dis pas que Pearl fait plus féminin, je m'en fou que mon prénom fasse plus féminin, seuls mes parents avaient le droit de m'appeler comme ça. » Quelle vieille peau celle-là ! Je la haïssais, elle et sa maison sans gout. « Il faut arrêtez ça et vite. Je voulais bien être compréhensive au début. Seulement tu n'as plus d'excuses maintenant. » De quoi ? J'entendais mal. J'essayais de me convaincre que ce n'était pas ce qu'elle voulait dire mais je me sentais bouillir. D'une seconde à l'autre j'allais exploser c'était certain. « Je te déteste ! Tu entends ? Je te hais ! T'es qu'une mégère avec un balai dans le cul ! Qu'une sans cœur ! Mon père doit se retourner dans sa tombe en t'entendant parler. T'es même pas digne de porter le même nom que lui ! Grand père serait lui aussi drôlement déçu. Profiteuse et sans-cœur ! Tu me dégoutes ! » Je sentais mon corps trembler de partout. D'un moment à l'autre je pouvais défaillir tant j'étais énervée. Tellement que j'en aurais pleuré. « Pour qui tu te prends sale petite peste ? Mon frère sera toujours plus mon frère qu'il n'a jamais été ton père ! » Quoi ? Que voulait-elle dire par là ? Je la regardais à mon tour choquée. Comment pouvait-elle dire cela ? « Tu sais pourquoi ? Parce que t'es même pas sa fille ! T'es même pas la fille de ta mère ! T'es la fille de personne ! Tu n'es que malheur ! D'abord ta mère t'abandonne et ensuite tes parents adoptifs meurent. Tu n'as pas le droit au bonheur. Tu n'es qu'une moins que rien Pearl ! »

DATE ❧ « Pourquoi tu bosses Jo ? » Elle me regardait d'un air curieux. En même temps il y avait de quoi. J'étais multimillionnaire et je me retrouvais dans un camps de vacances non pas en tant que clientes mais en tant que masseuse et serveuse. « Parce que tous les... les riches ne sont pas des fainéants. Je... Je ne sais pas pourquoi. Mais je n'arrive pas à utiliser cet argent depuis que je sais que j'ai été adoptée. C'est comme si j'avais l'impression qu'il ne m'appartenait pas. Ou plus. » Oui depuis que ma très chère tante m'avait annoncé cela, j'étais si mal dans ma peau, si blessée, tellement sans identité que je ne savais plus quoi faire. Cette désagréable sensation que ma vie n'était plus la mienne, que je n'étais plus celle que j'étais, que mes parents n'étaient pas réellement mes parents, me rongeait un peu plus chaque jour. J'étais en quête. En quête d'identité, d'explications aussi. « Ta tante ce n'est qu'une conne Jones ! Tes parents restent tes parents. Ce sont eux qui t'ont élevés. Qui ont faits que tu es cette personne magnifique que tu es aujourd'hui. » Je n'avais pu m'empêcher de lui sourire. Elle était vraiment un amour, une vraie amie... Et j'étais tellement reconnaissante à ma tante de m'avoir viré de chez elle. Au moins grâce à elle j'avais pu prendre un nouveau départ et rencontrer des gens formidables tels qu'elle. « Je t'aime tu le sais ça ? » « Ne fuis pas cette discussion. Même si j'aime quand tu me cries ô combien tu m'aimes ! » « Idiote va ! Non mais ils m'ont mentis. Ils n'ont même pas laissé un mot d'explications à ce sujet. Que croyaient-ils ? Que je n'en saurais jamais rien ? » « C'était mal connaître la tante Peguy ! » « Oui... » avais-je soufflé en souriant. « Non mais ce que je veux dire c'est que si ils ont su faire le testament ils auraient pu laisser au moins une lettre... Là rien. Je... Ouais je le vis mal. C'est ce que tu voulais entendre ? » Mes yeux s'étaient alors emplis de larmes. « J'te déteste ! Surtout quand tu fais ça ! J'deviens une femme chamallow. C'est affreux. » « Mais non t'es belle quand tu pleures Jojo ! Allez viens-la. » avait-elle ajouté me prenant alors dans ses bras. J'y étais tellement bien. Ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas prise dans ses bras. A vrai dire depuis la mort de mes parents personne n'en avait eu le droit. Mais aujourd'hui je sentais que j'en avais besoin. Et je savais aussi qu'elle était la bonne personne pour cette belle avancée. Enfin je redevenais une personne, avec un cœur. « Bref, c'est pas que tu sens mauvais Wilson-Sparks mais le boss va nous tuer. Notre prise de poste se fait dans 2 minutes. » Je m'étais alors reculé, lui avais sourit. Un sourire qui voulait bien dire "merci". Et ensuite toutes les deux nous nous étions mises à courir le plus vite possible jusqu'aux vestiaires. Une fois arrivée, exténuée elle avait tout de même réussi à me dire entre deux reprise de souffle « Tu te rends compte que t'es aussi blindée si ce n'est plus que certains clients d'ici et que tu galères comme si tu n'avais pas un sous en poche juste parce que tu te poses trop de questions. Ils t'aimaient Jones, j'en suis certaine. Ils n'auraient jamais voulu ça pour toi. » Le pire c'est qu'elle avait raison. « Chut ! Je ne veux pas que quelqu'un soit mis au courant ! » Mais je n'étais pas prête à l'accepter.

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